L’Observatoire Participatif du Risque de Canicule est issu du projet INPLIC WP5, co-financé par l’ANR (Agence Nationale de la Recherche) et porté par le laboratoire DICEN du CNAM Paris, UTT-ICD (Université de Technologie de Troyes – Institut Charles Delaunay) et le laboratoire Projekt de l’Université de Nîmes. Face au risque de canicule, comme face à beaucoup d’autres risques naturels, les populations doivent très souvent se débrouiller par leurs propres moyens et développer par elles-mêmes les compétences et les solutions nécessaires. En partant de ce constat, nous avons pris le parti de suivre ici la démarche des sciences participatives et d’impliquer tou.te.s les volontaires dans une démarche d’enquête collective sur les multiples façons dont nous vivons ce risque de canicule et nous faisons face. Cette enquête prend au moins trois formes : d’abord celle d’une immersion de terrain dans le Gard où nous allons à la rencontre des gardois.es pour comprendre leur perception de la canicule, ensuite celle d’ateliers de co-design où nous travaillons avec eux sur les façons d’y faire face et enfin des dispositifs sur les réseaux sociaux pour permettre à tous les habitants de la France concerné.es de partager leur propre expérience sur ce sujet.
« DESIGN WITH CARE – « DU RISQUE À L’URGENCE : DESIGN AU TEMPS DES CATASTROPHES », présenté par Béatrice Gisclard, designer, docteure en géographie et Maîtresse de Conférences en design, qui fait partie de l’équipe de l’observatoire.
Dans de présentation, Béatrice partage plusieurs projets sur lesquels elle a travaillé, dont celui de l’observatoire (1:07min).
Suite au déconfinement, nous sommes allés a la rencontre des habitant.e.s du Gard afin de mieux comprendre comment ils vivent la canicule et quels sont ses astuces pour se rafraichir.
Afin d’avoir une vision globale de la population nous sommes allé dans différents secteurs : Fons, un village de 1 616 habitant.e.s, le centre-ville de Nîmes, notamment sur le Jean-Jaurès pendant le marché du vendredi, et le quartier Pissevin.
Afin de répondre aux problématiques suivantes : quels sont les initiatives mises en place par la population pour faire face au risque canicule ? Et comment développer la mémoire collective et la conscience des populations situées dans les zones à risques ? Le projet ANR-INPLIC WP5 suit la méthode du design social. Après une phase de veille et d’immersion de terrain, nous avons réalisé un atelier de co-conception le 3 septembre 2020 au Fablab de Nîmes. À cet atelier était invité la population gardoise ainsi que des chercheurs de la région parisienne. Ce premier atelier avait pour objectif de mettre en lumière les différentes facettes de la canicule que ce soit en matière de perceptions, de connaissances ou encore des mots que nous lui associons.
Dans une démarche de science participative nous avons créé l’observatoire participatif du risque canicule. Cet observatoire permet de créer une mémoire collective de la canicule traverse la création de différents outils tels qu’une page Facebook sur laquelle nous partageons des informations liées à la canicule et au réchauffement climatique, la création d’un groupe Facebook nous permettant de récolter des images, des récits de souvenir de canicule de la part des populations et pour finir, la méthodologie du design social a l’aide des immersions et des ateliers.
Retrouvez les souvenirs des gens sur la canicule et ajoutez les vôtres sur le Réservoir à souvenirs !
Ces petites anecdotes d’expérience du quotidien sont au final très révélatrices de comment l’on perçoit et ressent la canicule.
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Fait par étrangeordinaire
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